Un habitant du Québec a plaidé coupable après avoir tenté de fabriquer plusieurs armes à feu avec une imprimante 3D, notamment un AR-15, et d’avoir propagé des discours haineux à l’encontre de la communauté juive.
Les commandes pour l’impression 3D d’un québécois ont attiré l’attention des autorités locales
Pascal Tribout, vivant à Saint-Joseph-du-Lac, près de Montréal, a été arrêté par les forces de l’ordre Canadiennes le 13 juin dernier. Il a choisi de plaider coupable au palais de justice de Saint-Jérôme ce vendredi, ce qui lui a permis d’éviter la tenue d’un procès. Il fait face à une peine d’emprisonnement pour ses différents crimes, et sa sentence devrait être appliquée en 2025.
L’homme de 38 ans avait attiré l’attention des autorités Canadiennes en novembre 2023, et notamment celle du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), a informé les forces de l’ordre de possibles activités criminelles liées aux armes à feu, d’après le contenu de la déclaration conjointe des faits qui a été déposée auprès du tribunal. L’adresse de Pascal Tribout était associée à une liste d’exportations et d’importations comprenant des articles tels que des recharges en plastique « Gun Metal » pour des imprimantes 3D, des tubes en métal et des unités de détente, qui font partie des éléments permettant de produire des armes à feu en trois dimensions.
Tout un arsenal imprimé en 3D retrouvé chez le suspect
L’accusé avait échangé des messages avec un autre utilisateur sur un canal Telegram, qui était en réalité un agent sous couverture. Dans ces messages, il a proféré plusieurs remarques antisémites et partagé des fichiers indiquant la façon de fabriquer des armes à feu avec une imprimante 3D.
La police a perquisitionné le domicile de Pascal Tribout et a découvert 78 objets compromettants à son domicile, y compris des douilles d’armes à feu pour plusieurs types d’armes fantômes imprimées en 3D. Ils ont également découvert 13 imprimantes 3D, de la propagande antisémite ainsi qu’un uniforme militaire de style allemand de 1947. La déclaration conjointe des faits indique que les différentes impressions 3D n’étaient pas fonctionnelles, ce qui signifiait qu’elles ne répondaient pas à la définition d’une arme à feu selon la loi Canadienne.
Photo par Freepik.
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